Les grévistes demandent aussi l'aménagement des aires de stationnement devant les campus et au niveau des cités universitaires. Ils dénoncent également le climat d'insécurité qui règne, selon eux, au niveau des arrêts de transport universitaire. Cette action a paralysé même les facultés, puisque plusieurs étudiants n'ont pas pu rejoindre les campus en raison de l'absence de moyens de transport. Les bus universitaires desservent, faut-il le préciser, même certaines communes de la wilaya, telles que Maâtkas, Larbaâ Nath Irathen, Béni douala et Ouaguenoun, ainsi que Makouda dont les étudiants n'ont pas été acheminés vers les facultés depuis lundi dernier. D'autres ont dû rater aussi leurs cours, car hébergés dans des résidences universitaires situées loin de leurs campus. «Il y a, par exemple, des étudiants qui résident à Boukhalfa, mais scolarisés à Tamda. Il y a aussi ceux hébergés à Oued Aïssi mais font leurs cours à Bastos ou à Hasnaoua. Ceci, sans parler de ceux qui n'ont pas de chambres, car habitant à moins de 40 km de la ville de Tizi Ouzou», déplore un étudiant. Ce mouvement de grève se poursuit toujours, rappelons-le.