Les classements mondiaux publiés par l'ATP (Association des tennismen professionnels), valables jusqu'à demain soir, nous ont permis de constater que Lamine Ouahab a fait une belle progression dans la hiérarchie des meilleurs joueurs du moment. En effet, l'Algérien est à la 118e place, soit 10 de mieux que la semaine dernière. C'est, à ce jour, le meilleur classement de sa carrière. Lamine a un capital de 501 points pour 23 tournois pris en compte. Il va tout doucement vers l'objectif du début de son aventure professionnelle : faire partie du top100. Et à partir de là, aller encore plus haut maintenant que le joueur sait, preuves à l'appui sur le court, qu'il peut titiller les meilleurs classés de l'ATP placés devant lui. C'est un stimulant à nul autre pareil dans le monde impitoyable du haut niveau où personne ne fait de cadeaux. Mais c'est de bonne guerre quand on a de l'ambition. Et dans le cas de Lamine Ouahab, celle- ci est parfaitement justifiée par les résultats qu'il enregistre depuis un peu plus d'une année dans les tournois challengers. Les épreuves, ainsi cotées, accordent beaucoup plus de points mais, conséquence tout à fait prévisible, ces derniers ne sont pas octroyés à la tête du client. Pour en engranger, il faut gagner des matchs le plus souvent possible tant la concurrence est infernale. Il n'y a pas d'autres secrets, à part, il va de soi, l'absolue nécessité de s'astreindre à un entraînement sérieux et rigoureux. Sans un travail constant, il n'est pas possible de viser haut. Et Lamine Ouahab veut respirer à pleins poumons l'air de la haute performance. Il vient de prendre part au challenge de Szczecin, en Pologne. Après un premier tour victorieux face au Russe Dmitri Sitak, Ouahab s'est ensuite incliné, après s'être bien défendu, devant Albert Montanes, à l'issue de trois manches.. Quant on sait que l'Espagnol est classé 48e mondial, on ne mesure que mieux la portée des progrès de l'Algérien. Un test vraiment difficile, mais ce sont de tels matchs qui permettent de dépoussiérer les complexes que l'ont peut éventuellement nourrir quand on affronte des adversaires de qualité. Les défaites sont souvent plus instructives que les victoires. Elles permettent de se remettre en cause, d'éviter la dangereuse routine.