Après un premier report, la cour d'appel a statué, hier, sur une affaire relative à une saisie de drogue dure, dont la genèse remonte au mois d'avril dernier. Selon les faits relatés à travers la lecture de l'arrêt de renvoi, agissant sur la base d'une information, les enquêteurs de la police ont interpellé un suspect, G.S., gardien du parking d'un établissement huppé situé sur le territoire de la daïra d'Aïn El Turck. L'interpellé a été trouvé en possession d'un quantité de 0,78 g de cocaïne et d'une somme d'argent, vraisemblablement le fruit d'une récente transaction. Le mis en cause a dénoncé sept de ses présumés complices, dont les gérants de deux établissements privés, le premier où a été opéré son arrestation et le second situé au centre-ville d'Oran. Il aurait avoué aux policiers qu'il s'adonnait à la commercialisation de drogue dans ces deux établissements, sous la couverture de gardien de véhicules. En première instance, le tribunal correctionnel d'Aïn El Turck a condamné le principal inculpé dans cette affaire à une peine de deux ans de prison ferme. Un prévenu, B.T., impliqué dans cette affaire, interpellé à Oran en possession de comprimés psychotropes, a, quant à lui, écopé de six mois de prison avec sursis. Le reste des présumés accusés a bénéficié de l'acquittement. Hier en se relayant, hormis le principal inculpé, qui a reconnu uniquement la consommation de drogue, les sept autres mis en cause ont réfuté en bloc les griefs retenus contre eux. Le représentant du ministère public a requis des peines d'emprisonnement à l'encontre des six prévenus acquittés en première instance et l'aggravation des peines contre les deux autres. Les avocats de la défense ont plaidé en substance pour le maintien des peines initiales. L'affaire a été mise en délibéré et le verdict sera rendu le 30 du mois en cours.