Il est jeune, 33 ans et toutes ses dents pour ne pas dire tous ses dons de jeune loup de la scène électronica française. Il est insolent de créativité en matière de djing (entendre dans le jargon deejaying). Il a du talent à revendre. Et puis sa musique ne fait pas de « rejet ». Enfin, Rejection. Au contraire, il incarne ce qu'on appelle et qualifie de french touch aux côtés de Daft Punk, David Guetta ou encore Bob Sinclar. Ce n'est autre que Martin Solveig, le célèbre Dj français. Et au grand bonheur des clubbers, il était à Alger jeudi soir au club Crystal Lounge (ex-Hilton Club). Un événement super... sonique faisant l'article pour un label commercial goupillé par la boîte de communication Pro-Events et sous les auspices de sa fine, juvénile et dynamique équipe faisant dans l'entertainment. Le showcase de Martin Solveig est baptisé Start : « The sound of speed » (le son de la vitesse) à l'image du drapeau à damiers donnant le départ d'une course de Formule 1. D'ailleurs, une autre guest-star était présente. La Ferrari toute rutilante et impressionnante de Felipe Massa, le pilote brésilien, exposée à proximité de la piste de danse. Immanquablement, la soirée ne pouvait débuter que sur les chapeaux de... roues et libres. Comme dirait l'autre, c'était Fast and Furious pour pasticher le film ! Présenté par le maître de cérémonie, enfin le MC Mehdi, DJ Tall, Martin Solveig, diaphane et réservé, un faux air du chanteur Dave et de l'acteur américain Michael Douglas, offrira un voyage, un circuit, non un court-circuit pas du tout alternatif mais électro-électrique et de haute voltige et bien sûr...de haut voltage. Du coup, c'est une playlist décoiffante que Martin Solveig déclinera. Les succès d'estime et de reconnaissance de son art pas du tout mineur : C'est la vie, I Want You, Jealousy, Boys And Girls, Madan, une version afro-disco de Salif Keita ou encore Rejection. Il remixera aussi des hits avec sa moarque de fabrique — un compromis entre l'électro et du disco-rock popularisé par Rod stewart et Patrick Hernandez— comme Maneater de Nelly Furtado, Sexy bag de Justin Timberlake, American boy d'Estelle ou encore Around a world de Daft Punk. French touch oblige ! Bref, ce fut une soirée démente et démentielle. Enfin, Martin Solveig « house » toujours le bon ton ! Une bonne « défoule » sentimentale !