En effet, le chargé de l'organique du Snapap, Z. Saïdouni, responsable des finances et des moyens généraux de l'EPSP, soutenu dans ses propos par le secrétaire général, M. Didi, dit qu'il est marginalisé depuis son choix syndical et que le directeur F. Laâdjouze et la section UGTA s'adonnent aux intimidations sur les adhérents en les sanctionnant par des retenues sur salaire et des mutations de postes de responsabilité pour les confier aux membres de l'UGTA. En revanche, ajoute notre interlocuteur, le directeur procède au contrôle des adhésions au Snapap en les convoquant individuellement devant un huissier de justice sollicité à cet effet sur les conseils de l'inspection territoriale afin de valider leur choix sur la liste composée de 130 travailleurs, soit plus que le taux de 20% nécessaire à la représentation ouvrière. «Par ce procédé, le nombre des adhérents a régressé de 130 à 70 afin de disqualifier le pluralisme syndical au sein de cette structure sanitaire», renchérit-il. Et pourtant, tout semble avoir été réglé après le procès-verbal cosigné par les différents partenaires de la fonction publique de la wilaya, de l'inspection régionale et de la DSP ainsi que des représentants du Snapap, dont El Watan détient des copies. Interrogé, le directeur de l'EPSP, le Dr F. Laâdjouze s'en défend en réfutant les accusations portées contre lui. Il dira en substance que son administration entretient une neutralité vis-à-vis des partenaires sociaux, tout en avouant son appartenance passée avec le vieux syndicat en sa qualité de secrétaire de la corporation des praticiens, qui, dans sa majorité s'est ralliée au SNPSP et au SNPSSP. Quant aux sanctions, «elles ont effectivement eu lieu à l'encontre de 17 travailleurs sans distinction syndicale. «J'ai fermé l'œil sur plusieurs manquements à la discipline», a-t-il ajouté.
