Une réunion entre les chefs d'établissements primaires, le représentant de la direction de l'éducation et ceux de l'APC, ainsi que le président de la commission de l'APW, a eu lieu dans l'après-midi de ce jeudi au centre culturel M'hamed-Yazid d'El Khroub. Celle-ci a été consacrée à l'état des lieux des écoles du cycle primaire. Le maire, Seddik Hmaïzia, tiendra à communiquer l'objet de cette initiative qui s'inscrit dans la poursuite du cycle de rencontres tenues dans toutes les communes de la wilaya de Constantine, à savoir résoudre les problèmes rencontrés par les établissements scolaires, notamment en matière d'équipements. L'orateur donnera instruction aux 34 directeurs d'école venus d'El Khroub et de la nouvelle ville Massinissa, d'élaborer des fiches techniques pour recenser les besoins de leurs établissements avant le 10 avril prochain. Il les informe que «17 appels d'offres ont été dressés pour l'acquisition des équipements et de la logistique nécessaires à ce palier». Ainsi, 144 écoles seront incessamment dotées de photocopieurs, de micro-ordinateurs et de data show», annoncera le président de la commission de l'APW. D'autre part, tous les problèmes ont été passés en revue par ordre de priorité, à l'exemple des carences et mises à nu par les dernières intempéries. Des chefs d'établissement ont relevé avec force les risques encourus dans les bâtisses scolaires à cause de diverses malfaçons. A ce propos, le directeur d'école de Aïn N'hass s'est plaint des difficultés dans l'approvisionnement en mazout pour faire marcher les poêles, alors que la conduite du gaz de ville se trouve sur le mur de l'enceinte. Les autres écoles raccordées au gaz de ville se plaignent du mauvais fonctionnement des appareils, dont la plupart sont défectueux. Un autre point très important a été soulevé, celui de la sécurité des établissements, dont beaucoup sont mal éclairés. Un directeur dira que «le gardiennage est souvent confié à des repris de justice». Pour les cantines scolaires, le représentant de la direction de l'éducation dira que «chaque établissement trouvera l'assiette pour leur réalisation et définira ses besoins en équipements; idem pour le sport, dont le secteur a bénéficié de 20 matéco». Dans le sillage, le chef de l'établissement de la zone rurale de Baâraouia a fait savoir que les élèves des contrées éloignées ont besoin de repas chauds, et que le prix de 30 DA/repas est insuffisant pour une nutrition convenable. Selon le représentant du directeur de l'éducation, le défi sera relevé dès la prochaine rentrée 2012». Selon lui, «ce sont les hommes de bonne volonté qui manquent». Quoi qu'il en soit, ce conclave n'a pas abordé les problèmes pédagogiques, la violence scolaire, la qualité de l'enseignement et celle du personnel enseignant; il s'est distingué par l'absence d'un partenaire essentiel: l'association des parents d'élèves.
