Les paramédicaux, notamment les affiliés au Syndicat Algérien des paramédicaux (SAP, autonome), ont observé, hier, un sit-in d'une heure dans l'enceinte de l'Etablissement public hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf du chef-lieu de la wilaya. Le retard accusé dans le versement des primes et autres indemnités consacrées par le nouveau statut de la corporation, promulgué depuis une année, a constitué le point fort des réclamations, selon un communiqué rendu public par le syndicat. Les protestataires dénoncent aussi «la lenteur» remarquée dans la gestion de ce dossier. Pour ce syndicat, «le service des salaires et le receveur se renvoient la balle». Le directeur se défend Contacté à ce sujet, le directeur de l'EPH se dit «étonné» par cette action qui, selon lui, est «inutile et inappropriée». Tout en remarquant que la plateforme de revendications, présentée par les syndicalistes, ne porte aucune griffe, le premier responsable de l'hôpital affirme que «les préoccupations soulevées par les représentants des travailleurs ont été prises en charge». «On s'est engagé à tout réorganiser pour assurer une meilleure prise en charge de nos malades, mais on ne peut pas tout régler en même temps», affirme-t-il. Le receveur pointé du doigt par les mécontents, a été épargné par le directeur. «Même s'il ne relève pas de notre tutelle, le receveur ne cesse de faire de son mieux pour nous satisfaire», dit-il.