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Sefian Hasnaoui (Vice-président de Nissan Algérie) : « Nous sommes capables d'aller vers une industrie automobile »
Publié dans El Watan le 09 - 10 - 2009

Pour le premier responsable de la marque nippone en Algérie, notre pays est capable de se lancer dans la production automobile à condition de ne pas griller les étapes. Selon lui, une concertation et un dialogue constructif entre le gouvernement, les représentants des grandes marques et les sous- traitants sont indispensables pour lancer pareil projet.
Comment qualifiez-vous la participation de Nissan au Salon de l'automobile ?
Aujourd'hui, nous pouvons dire avec certitude qu'il y a une volonté de Nissan de montrer l'ensemble de son savoir-faire, de ses qualités et de ses innovations. Pour mettre en valeur un produit, l'ensemble doit nécessairement être au niveau de ce produit. Quand on présente une Nissan GT-R, il faut bien que notre stand soit à la hauteur de ce bolide. Nous avons, comme vous avez dû le remarquer, une innovation en termes de technologie, de motorisation et de design. Il faut que tout ce qui entoure ces innovations soit au niveau escompté. Par ailleurs, chez Nissan, nous avons une véritable volonté que le salon soit une exhibition pour notre marque. Il est clair que l'ensemble des concessionnaires ont cette volonté ce qui s'explique par des stands de qualité semblables à ceux qu'on retrouve dans les salons internationaux. Mais nous avons également des nouveautés, ce qui fait que cela participe à hisser le Salon de l'automobile au niveau international. Pour la clientèle, elle trouve là l'opportunité de choisir son produit selon ses goûts, ses moyens financiers, les offres les plus importantes du salon mais aussi la proximité du réseau.
30 nouveautés pour cette édition, c'est important non...
Oui bien entendu, cela dénote de la volonté des concessionnaires automobiles de hisser le salon à un niveau international. Cela porte également une note de fraîcheur au salon qui se positionne comme étant l'un des plus importants en Afrique et dans la région méditerranéenne. Il y a encore beaucoup de travail à faire mais nous pensons que nous sommes sur la bonne voie.
Ne pensez-vous pas que le timing est mal choisi pour un salon ?
C'est clair que le mois d'octobre est mal positionné sur le calendrier pour accueillir un Salon de l'automobile, mais il faudrait prendre en compte les raisons qui ont participé au report de cette manifestation. Nous avons tenu des réunions au niveau de l'AC2A et nous avons jugé qu'octobre était la période la plus propice et la plus optimale pour cette manifestation du moment que toutes les autres dates étaient réservées. Le mois de mars est un rendez-vous historique avec le salon, dès lors qu'il coïncide avec les vacances scolaires. Même s'ils étaient un peu désorientés, les clients étaient présents à ce salon et d'une manière qualitative
Comment se porte Nissan avec toutes ces nouvelles lois ?
Il y a certes des nouvelles dispositions qui ont été introduites par le gouvernement récemment et notre devoir est de s'y conformer. Est-ce que la méthode a été la bonne ? C'est toujours plus facile de donner un avis. Nous aurions souhaité plus de concertation de la part des responsables mais bon, nous sommes obligés de nous y conformer. Les véhicules utilitaires viennent d'être taxés alors qu'ils sont un outil de travail indispensable pour les entreprises, les PME et même les petits fellahs. Nous aurions pu aller vers des discussions et des concertations sur l‘énergie propre et préparer l'avenir pour les générations futures. Notre rôle est d'aider le gouvernement en apportant des statistiques et des informations. Quant à la délocalisation du débarquement des véhicules vers d'autres ports comme celui de Djendjen ou Mostaganem, je tiens à souligner que les autorités locales nous ont accordé toutes les facilités.
Vous avez évoqué les utilitaires. Cela voudrait dire que vous allez participer au prochain salon de l'utilitaire ?
Nissan a participé à toutes les éditions et nous n'allons pas déroger à cette règle. Aujourd'hui, notre gamme utilitaire est très complète et nos produits continuent de faire leurs preuves à travers toutes les wilayas du pays
Vous avez introduit le nouveau Murano mais encore la gamme Infiniti ?
Infiniti qui fait certes partie du groupe Nissan n'est pas Nissan. Elle est une entité à part et est gérée d'une manière autonome. Ce sont deux marques parfois concurrentes comme c'est le cas avec le nouveau Murano. Infiniti pour le moment ne se positionne pas sur le marché algérien pour la simple raison que les modèles existent en motorisation essence. Nous pensons que le lancement de la gamme diesel en Europe en 2010 changera la donne et offrira des perspectves pour le marché algérien
Vous avez fait au niveau de l'AC2A des propositions pour une industrie automobile en Algérie, qu'en est-il de cette démarche ?
Il ne faut pas oublier que l'Algérie possède une histoire avec l'industrie automobile. Renault était déjà présent durant les années 1960 et la SNVI continue de fabriquer sa gamme d'utilitaires. Nous avons un tissu industriel de sous-traitants qui existe, parfois effacés et parfois oubliés. Concernant le montage de véhicules, il y a le montage basique et le montage à un degré beaucoup plus poussé. Nous, de notre côté, nous sommes capables de ramener sur la table des négociations les constructeurs automobiles et leur expliquer la situation de notre marché. Nous pouvons même faire appel aux sous-traitants pour des partenariats avec leurs homologues algériens. Cela permettra de transférer le savoir- faire et de démarrer l'exportation vers d'autres pays. Ce que nous proposons aux pouvoirs publics, c'est d'être un des partenaires. Il faut que tout cela soit débattu autour d'une table ronde avec tous les intervenants dans la chaîne. Notre groupe maîtrise parfaitement ce processus industriel et nous sommes capables d'aller d'une manière frontale vers l'industrie automobile. Il faut cependant qu'il y ait une concertation globale et un soutien de la part des pouvoirs publics.
Pensez-vous qu'une voiture algérienne pourra voir le jour ?
Sans aucun doute, à condition bien sûr de prendre en charge certains éléments. Si vous pensez avoir une production en masse de 300 000 à 400 000 véhicules par année, cela n'est pas possible pour le moment. Il ya plusieurs étapes à franchir. Commençons d'abord avec la première étape et montons les marches une à une. Ne grillons pas les étapes. Si notre gouvernement est prêt à se lancer dans l'industrie automobile et à mettre les moyens avec d'autres partenaires étrangers, cela est possible.
Nissan est disposé à se lancer dans le domaine du montage automobile ?
Absolument, mais il faut que toutes les conditions soient réunies.


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