La dégradation des façades d'immeubles et la création de dépotoirs dans chaque coin et recoin de la cité sont le résultat de l'incivisme de certains habitants de la cité des 600 logements, laquelle, désormais, ne connaît plus l'ordre et la sérénité d'antan. En plus du tapage nocturne et des parkings convertis en refuges et garages de « réparation » pour engins lourds (cars de transport des travaux publics), la structure des murs porteurs des habitations a fait l'objet d'une transformation. Celle-ci porte un sacré coup a une construction désormais fragilisée. A cet état de fait, s'ajoute la démission des parents, insoucieux de ce que font leurs enfants, dont certains s'adonnent à la boisson alcoolisée, d'autres au commerce illicite et même à la drogue, qui infeste les lieux. Voulant sans nul doute reprendre les choses en main, les pouvoirs publics ont redoré le blason des espaces verts, qui renouent avec les fleurs et la verdure. Un habitant dira dans ce sens : « Ces réalisations tombent à pic ; devant la prolifération des maux sociaux en milieu juvénile, il est grand temps de dépêcher sur les lieux des commissions pluridisciplinaires et spécialisées, pour la sensibilisation des parents et l'accompagnement des jeunes oisifs. » Cette cité mérite mieux, d'autant plus qu'elle est située au cœur du chef-lieu de la wilaya.