Berrahal, qui fait partie, avec les régions de Chetaibi et Benazouz, estiment les services de sécurité, du « triangle d'or » d'où s'approvisionnent toutes les wilayas de l'est du pays en stupéfiants, semble aujourd'hui livrée à elle-même et plus que jamais aux groupes de trafiquants de stupéfiants, dignes de sectes. Les membres de ces groupes, abrutis dans la plupart du temps par la drogue et l'alcool, sont qualifiés par les habitants de véritables sauvages. A titre d'exemple, la cité des 400 logements, située au cœur de la ville, est sur le point de devenir le lieu de rassemblement privilégié des bandes de consommateurs et autres vendeurs de stupéfiants, qui imposent carrément la loi de l'omerta, selon les résidents. Tapage nocturne, vol à l'escalade, agressions, obscénités et consommation de stupéfiants, pour ne citer que cela, sont signalés, chaque nuit, par les habitants de nombreuses cités, qui ne savent plus à quel saint se vouer devant l'absence quasi totale, dès le début de la soirée, des services de sécurité. Pour s'enquérir de la gravité de la situation, il suffit de faire un tour, le soir, dans certains quartiers, voire même sur l'esplanade du boulevard principal de la ville, ou l'on peut apercevoir, à chaque coin sombre de la rue, des jeunes et des moins jeunes, s'adonner à la consommation de stupéfiants et autres psychotropes dans une quiétude totale. Pourtant, les randonnées qu'effectuaient, il n'y a pas si longtemps, les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire (PMBJ) de Berrahal, ont ramené, il faut le reconnaître, calme et sérénité à la ville en général. Mais, depuis un certain temps, les éléments de la BMPJ ont mis un terme à leurs descentes au chef-lieu de commune. Beaucoup de citoyens s'interrogent d'ailleurs sur l'absence des éléments de la BMPJ, et lancent de ce fait un appel de détresse en direction des décideurs pour trouver une solution à cette situation qui a atteint des proportions alarmantes. La sonnette d'alarme est donc tirée...