Demain, les élus de l'APW auront à débattre des problèmes ayant trait au développement local. La séance, prévue pour les deux jours de la session, tenue la semaine dernière, a connu un report dit pour des raisons techniques. Pour la majorité des élus, ces incontournables débats qui font partie des mœurs de l'assemblée permettront de soulever une foultitude de préoccupations devant les membres de l'exécutif pour ensuite en informer les citoyens. Ainsi, les problèmes liés à l'enclavement des habitants des mechtas de Leflaliss et Mograss dans la commune de Aïn Zana, ceux de Ouled Si Moussa à Ragouba, de Fid Ezzeder (Sidi Fredj) et de plusieurs autres hameaux dépendant notamment des communes de Aïn Soltane, Zouabi et Bir Bouhouch, figurent sur la liste des doléances que les élus auront à transmettre. L'alimentation en eau potable, l'électrification rurale, le logement rural … sont autant de chapitres qui seront soumis aux débats, apprend-on auprès des membres de l'assemblée. Les retards constatés dans la réalisation de certains projets d'utilité publique et les anomalies relevées par les techniciens dans des bâtisses de construction récente, notamment pour ce qui est du LSP, sont d'autres volets qui donnent matière à jaser et que les élus locaux promettent de décortiquer. Il y va de même pour la prise en charge médicale à Souk Ahras, dont le dossier n'a pas encore été clos malgré une première journée houleuse et pleine de critiques. Les évacuations record vers les autres wilayas, les erreurs médicales devenues fréquentes, le non-respect de certains praticiens des règles élémentaires de la déontologie, le manque des médicaments, la vente illégale de psychotropes et autres pratiques frauduleuses qui gangrènent le secteur sont les autres carences répertoriées par les élus de l'APW. Concernant les questions d'ordre statutaire, les membres que nous avons pu questionner promettent de revenir à la charge quant au choix porté sur la présidence de la session et le rôle de l'assemblée s'agissant des doléances des citoyens, restées jusqu'à ce jour sans écho. Dans le même ordre d'idées, certains membres seraient favorables à l'implication de groupes hétéroclites dans la préparation des rapports des différentes commissions. « Il est inconcevable que l'on aille demander à un élu issu d'un secteur précis d'élaborer un rapport objectif en collaboration avec son responsable hiérarchique », a indiqué l'un d'eux avant d'inviter l'ensemble du groupe à faire plus d'engagement par rapport aux « secteurs amis ».