Après une dure journée de travail, il restait au chauffeur d'un des minibus du transport féminin d'effectuer les arrêts de seulement quatre employées de l'entreprise nationale des travaux aux puits. En entamant la route principale qui lie les 1850 logements au quartier des 136 logements, juste à proximité de la maison KIA, la circulation se faisait très lentement, ce qui a donné la possibilité à l'un des deux agresseurs d'ouvrir violemment la porte du minibus et de sauter à l'intérieur, menaçant les 4 occupantes du bus en brandissant un couteau à cran d'arrêt. Ce dernier a même levé aussitôt son pull-over pour montrer toutes les armes banches dont il était dotés et qui étaient accrochées à sa ceinture, il s'agit d'une hache et un grand couteau de boucherie dans le but de dissuader ses victime d'appeler à l'aide ou d'un quelconque mouvement. Son acolyte quant à lui s'est rapproché du chauffeur lui enjoignant de se diriger vers le rond-point menant vers Ouargla. Les assiégés étaient restés de plomb, ne pouvant ni bouger ni prononcer traître mots. Le scénario a duré 10 longues minutes où les deux agresseurs ont terrorisé les occupantes du bus qui ne savaient quoi entreprendre, le chauffeur quant à lui évitait tout mouvement brusque pouvant les amener à des conséquences fâcheuses. Parmi elles, une dame de santé fragile commençait à paniquer, eu égard à la présence de sa fille toute jeune dans le bus, l'idée de détourner le bus pour les emmener dans une zone déserte, lui était insupportable témoigne-elle et tout peut loin des regards, sans grand espoir de secours. Le fait d'entamer une action, pour une éventuelle rescousse dans cette rue peuplée aurait été la chose la plus désirée. L'affolement de la vieille dame donc semble t-il dissuadé les deux agresseurs de continuer leur entreprise et, renonçant à cette agression en plein jour, ils ont subitement pris la fuite au galop. C'est ainsi que les occupants du bus ont pu échapper à cette mésaventure après un choc terrible. Une plainte a été déposée au commissariat de police de Hassi Messaoud contre ces agresseurs qui selon toute vraisemblance étaient sous l'emprise de l'alcool ou de narcotiques de surcroît.