L'implantation d'une école privée et de son annexe à l'intérieur d'une coopérative déstabilise la vie communautaire l Une pétition demandant sa fermeture est signée contre la directrice par les résidants. Les résidants de la coopérative El Moustakbal (Aïn Allah-Dely Ibrahim) ont tenu tout récemment une assemblée générale pour renouveler les membres du bureau exécutif de leur coopérative,président y compris, et faire le point sur l'état des lieux pour essayer d'améliorer les conditions de vie à l'intérieur de la cité. Parmi les problèmes évoqués , celui afférent aux tracasseries quotidiennes causées par les deux écoles privées ouvertes, à cent mètres de distance l'une de l'autre,au sein même de la coopérative, est considéré comme le point le plus urgent à résoudre, compte tenu du tollé général qu'il a soulevé. Tous les présents à cette A.G ont , en effet, fait part de leur sentiment de colère vis-à-vis des désagréments provoqués par la proximité de ces deux établissements scolaires, et se sont à juste titre demandé comment les hautes instances responsables ont pu accorder leur agrément sans s'inquiéter d'une part des dispositions objectives exigées par un fonctionnement correct des écoles privées en question, dont les mesures de sécurité et d'hygiène ne sont pas des moindres,et d'autre part des nuisances de tout genre imposées aux résidants. Quand on organise la récréation des élèves sur une terrasse, ou dans un garage sommairement aménagé, il y a de quoi s'interroger sur les conditions d'accueil, s'insurge un habitant de la coopérative. Dans le cahier de charges de la coopérative, les locaux à usage commercial sont normalement interdits. Tout le monde s'est plié à cette clause, mais que peut-on faire lorsque c'est toute la construction qui fait dans le commercial, dit un autre visiblement courroucé par tant de complaisance. Mais l'unanimité s'est faite autour des problèmes de stationnement anarchiques provoqués par les parents d'élèves en venant chercher leur progéniture, qui rendent la vie impossible aux résidants, et qui souvent donnent lieu à de malheureuses altercations. « Pourquoi devrions-nous subir ces tracas au quotidien qui relèvent d'un corps étranger à la cité, alors que nous avons fait tant de sacrifices pour rechercher une quiétude à laquelle nous avons droit ? » . Voilà le ressentiment général qui a poussé les résidants à signer une pétition pour demander aux autorités de mettre fin à leur calvaire en procédant à la fermeture de cette école et de son annexe. Cette pétition est adressée à tous les responsables concernés : (ministre de l'Education nationale, ministre de l'Intérieur, wali d'Alger, président d'APC, etc…).Par cette démarche, ils espèrent que leur appel sera entendu pour fermer une parenthèse qui a complètement déstabilisé la vie communautaire dans une coopérative jusque là très calme.