La section syndicale du Conseil National de l'Enseignement Supérieur (CNES/ USTO) vient de faire l'objet d'une dissolution par voie de justice. Une décision qui a fait réagir les membres de cette section qui ont tenu ainsi leur assemblée générale au siège de l'amphithéâtre central de l'université. « Une assemblée en vue de tenir informés l'ensemble des adhérents sur la portée d'une telle décision », dira M. Chouicha, secrétaire général. Ce responsable syndical considère qu'il s'agit sans plus d'une atteinte à la liberté du droit syndical, enlevant ainsi à tous les enseignants la possibilité d'exercer librement un droit qui leur est reconnu par la Constitution. « Nous allons faire appel devant le conseil d'Etat », dit-il. Au cours de cette AG, il a été aussi question de soulever les problèmes que vit l'université. Le SG évoquera, entre autres, la dérive en matière de gestion, l'absence de réunions de la commission paritaire ainsi que le mutisme observé par l'administration devant les scandales qui ont eu lieu à l'examen du Magister, dénoncés pourtant par nos soins. L'assemblée générale a eu aussi à discuter des problèmes d'ordre national, notamment ceux liés aux indemnités et aux logements de fonction.