En effet, l'alimentation en cette substance vitale n'attend que le raccordement en électricité de la pompe pour le prélèvement de l'eau du forage. Ce problème rend l'irrigation des 1000 oliviers de l'exploitation des plus difficiles. Le recours aux citernes, dont le coût peu aller jusqu'à 7000 DA met en péril les finances de l'exploitation. Notons par ailleurs que la production de lait de cette exploitation a nettement diminué à cause du manque d'apport en eau pour les 20 vaches laitières de la ferme. Celle-ci dispose aussi de deux poulaillers d'une capacité de 6000 poules pondeuses. Les multiples doléances des gestionnaires qui ne savent à quel saint se vouer, sont restées lettre morte, sachant que le raccordement au courant électrique n'est toujours pas réalisé. Et ce depuis plus de 15 années maintenant, en dépit du fait que le pylône collectif se trouve à 200 m de la ferme. Ainsi, l'exploitation de Bir El Arch n'est pas un cas isolé, puisque le même calvaire est vécu par la ferme pilote Mahmoud Bouteraâ (commune d'El Ouldja).