Arrivés à l'échéance du plan quinquennal 2005-2009, les pouvoirs publics en passe d'entamer un nouveau plan du genre arrivent à peine à tracer les contours d'un bilan. A Bouira, où une nouvelle dynamique de développement commence à se faire jour, avec notamment de nouveaux projets publics projetés dans le sens de rattraper les retards enregistrés, et la venue de nouveaux investisseurs, les autorités peinent à trouver des solutions aux différents problèmes posés. Ainsi et en l'absence de données fiables au niveau des différentes directions, les résultats sur le terrain tardent à venir. La culture des bilans, économiques et chiffrés soient-ils, n'arrive tout de même pas à y faire son petit bonhomme de chemin. Cependant, les données du terrain nous permettent néanmoins d'établir, ne serait-ce qu'un croquis de la situation qui y prévaut. En effet, plusieurs plans de relance économique, de développement rural et agricole, de promotion de l'investissement, d'amélioration urbaine, de développement des Hauts-Plateaux…etc. ont été lancés en boucle depuis déjà quelques années. La wilaya a initialement bénéficié d'une enveloppe financière faramineuse estimée à plus de 100 milliards de dinars dans le cadre des deux derniers programmes quinquennaux (1999-2004 et de 2004-2009). Un budget supplémentaire destiné au renforcement des équipements publics, dont l'enveloppe est estimée à quelque 10 milliards de dinars, a été même allouée à la wilaya par le président de la République lors de sa visite effectuée en juillet 2008 dans cette wilaya. Ajouter à cela les coquettes sommes injectées dans le cadre des différents programmes spéciaux destinés au développement rural et des Hauts-Plateaux. Dans ce cadre là, la wilaya a bénéficié d'une enveloppe estimée à pas moins de 81 milliards, rien que dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux. Lequel programme se trouve renforcé par une armada de dispositifs d'accompagnement, à l'instar du PER (programme d'emploi rural) et de PLCD (plan de lutte contre la désertification). Le nombre de projets inscrits est de 2363 pour le premier plan quinquennal et 88 autres pour le second.Cependant, la réalité est toute autre. La wilaya de Bouira connaît présentement les mêmes retards dans la réalisation des projets et les promoteurs locaux continuent à se plaindre de la gestion anachronique où se morfond encore l'administration. Le dernier bilan établi au niveau de la DPAT porte le déficit à plus de 52% des programmes inscrits dans le cadre des deux précédents plans quinquennaux. C'est dire qu'il y a bien eu échec dans la gestion