Une opération à laquelle les opérateurs économiques locaux prêtent une attention particulière du fait de la gestion antérieure d'une enveloppe destinée à la clôture, voirie et aménagements, qui n'a pas fait l'unanimité. Motivant leurs craintes par la réédition du scénario précédent, certains des occupants de la zone nous ont fait part des «désagréments qu'ils endurent de par l'absence d'éclairage dont une partie a été réalisée dans une zone non aménagée et qui, de surcroît, n'a jamais fonctionné». Notre souhait, ajoutent nos interlocuteurs, est que «l'organisme devant suivre ce projet d'aménagement, probablement l'ANIREF ou la SGI, devra consulter les autorités locales et a fortiori les occupants des lieux». Et d'ajouter que les deux voies d'accès à la zone sont complètement délabrées, «accentuant l'absence d'AEP, d'assainissement, de drainage des eaux de pluies et de voiries». S'étendant sur une superficie de 3 172 500 m2, la zone industrielle de Zaaroura est gérée par la SGI alors que deux nouvelles zones industrielles d'une superficie totale de 630 ha seront réalisées sous la supervision de l'ANIREF. L'une à proximité de l'ancienne et l'autre à Aïn-Bouchekif, là où sont implantées le complexe industriel BTK/SNVI et l'ex-usine Fatia reprise par l'ANP pour la réalisation de véhicules 4×4.