Pour motiver sa décision, le Comité a affirmé que les rites et les savoir-faire artisanaux associés à la tradition du costume nuptial de Tlemcen ont été transmis de génération en génération par les hommes et les femmes de la communauté et servent de «marqueur d'identité locale». Il a estimé que cette inscription pourrait encourager le dialogue mutuel entre les communautés et les groupes, tout en sensibilisant à d'autres pratiques et rituels vestimentaires de la région méditerranéenne et ailleurs. Pour le directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), Slimane Hachi, qui a présenté le dossier algérien à l'Unesco, au nom de la ministre de la Culture, cela «dénote du sérieux de ceux qui ont monté ce dossier, préparé avec minutie et mené avec diligence par le ministère de la Culture depuis plus de trois ans». «Cette consécration oblige l'Algérie et la communauté directement concernée à maintenir cette tradition du costume nuptial et à la transmettre fidèlement de génération en génération», a-t-il indiqué à l'APS.