Les services de l'EPH « Mohamed-Boudiaf » se plaignent de la forte affluence des malades, malgré l'existence de deux EPSP à Tob et la Villette . La nouvelle carte hospitalière, portant création d'établissements publics de santé de proximité (EPSP) pour assurer les premiers soins, ne semble pas avoir atteint les fins escomptées. En effet, les services de l'EPH « Mohamed-Boudiaf » se plaignent de la forte affluence des malades, malgré l'existence de deux EPSP à Tob et la Villette. « Rien que durant le premier trimestre de l'année en cours, nos services ont enregistré l'admission de 10 754 patients, plus de 3000/mois, au moment où la mission de notre établissement se définit dans les grands soins et les hospitalisations », affirme un chef de service. De son côté, le directeur de l'EPH précise que les EPSP sont dotés de moyens en mesure de prendre en charge les malades. « Il est inadmissible que le malade se déplace jusqu'à l'EPH pour une simple injection », conclut-t-il. Les ESPS, créés au niveau des importantes agglomérations comme Zemmoura, Yellel et Djidiouia, semblent critiqués dans leurs prestations si l'on se réfère aux dires d'un responsable qui souligne, à titre d'exemple, que le service de radiologie de l'hôpital Boudiaf a reçu, au cours de la même période, 7326 patients. Cette situation ne fait, selon certains, que détourner l'EPH de sa vocation, même si les spécialistes ont réalisé, pendant ce trimestre, 452 opérations chirurgicales.