Notre ministre de la Justice, Ahmed Charfi, a utilisé des termes très forts, lors de son investiture il y a quelque mois, pour fustiger la corruption qui gangrène notre pays dans tous les secteurs d'activité, y compris le sien. Mais il semblerait que certains escrocs, certains maffieux se sentent tellement forts qu'ils ne tiennent aucun compte de ces avertissements et continuent à agir en toute impunité, ayant à leur service des magistrats peu scrupuleux, mais combien nuisibles. C'est ainsi que la semaine dernière, les parquets de Chlef et de Ténès ont donné tort, sans l'entendre, à M. Hadj Kharroubi, dans deux affaires qui l'opposent à certains membres de sa famille, faussaires et escrocs, mais aussi à des hommes de loi qui sont leurs complices. Cela m'amène de nouveau à poser la question que j'ai posée trois fois déjà dans votre journal (le 2 février 2011, le 26 septembre 2012 et enfin le 14 novembre 2012), à savoir : premièrement, quelle justice, algérienne ou autre, se donnerait le droit d'expulser un enfant de la maison de son père décédé, qu'il occupe en toute légalité ; deuxièmement, pourquoi les faussaires et les escrocs ne sont pas en encore en prison et n'ont jamais été réellement confrontés à leur accusateur Hadj Kharroubi ,à qui il est même arrivé de les surprendre en train de traficoter pour échapper à la justice. Voilà pourquoi, ancien condamné à mort FLN de la guerre d'Algérie, je me donne le droit d'interpeller respectueusement Monsieur le ministre de la Justice pour que ses actes soient conformes à ses engagements. Quant à moi, je tiens à déclarer de nouveau que je suis prêt à retrouver la prison pour faire éclater la vérité, combattre la hogra, les corrompus et les serviteurs des harkis.