La plupart des bus assurant cette ligne sont usés et insalubres, ce qui met la vie des voyageurs en danger. Leurs propriétaires emploient des adolescents comme caissiers, souvent sous-payés et sans aucune protection. Les voyageurs précisent que la plupart des bus ne démarrent qu'une fois remplis à ras-bord. «Les transporteurs restent parfois plus d'une demi-heure au niveau des arrêts de bus. Car les services concernés n'ont pas fixé les horaires de départ afin de mettre un peu d'ordre sur cette ligne. En sus de cela, les chauffeurs roulent 20 km/heure et ils font des haltes partout en ramassant tous ceux qu'ils trouvent sur leur passage», s'indigne Yacine, un jeune de Hlaimiya, une agglomération sise à équidistance entre les deux communes. Selon lui, les voyageurs de la région vivent un véritable calvaire à cause de l'anarchie régnant sur cette ligne qui connaît des embouteillages immenses à longueur d'année à cause de l'incivisme des transporteurs et le laxisme des services de sécurité.