A commencer par les embouteillages créés à l'entrée de cette avenue, notamment aux heures de pointe, surtout avec le comportement négatif et égoïste de nombreux chauffeurs de bus et de taxis. Sur la partie basse de cet axe, on constate la multiplication exagérée de ralentisseurs. «Il est vrai qu'en raison des accidents causés par les bus dans certains point noirs, surtout à proximité de la mosquée Bachir El Ibrahimi, l'on a imposé la pose de ralentisseurs, mais il s'avère que cette opération a pris des proportions démesurées avec ces ‘véritables montagnes', placées tous les 20 mètres», protestent certains automobilistes. Le comble est qu'un ralentisseur installé à quelques encablures de l'accès vers la rue Bensihamdi Brahim, sert d'arrêt de bus. Les chauffeurs de ces derniers n'hésitent pas à prendre des passagers sans se soucier du danger qu'ils peuvent engendrer ni des désagréments causés aux automobilistes. En descendant vers la cité Hattabia, la circulation devient presque impossible avec ces voitures stationnées anarchiquement sur les deux bords de la chaussée, à proximité des ateliers de mécaniciens à ciel ouvert. «C'est la débandade dans cette partie de la ville surtout avec les véhicules venant de la cité de Martyrs et ceux des chauffeurs de taxis assurant la liaison avec le centre-ville, ce qui crée des bouchons à longueur de journée, ajoutez à cela le danger qui guette les écoliers qui fréquentent un établissement situé à quelques dizaines de mètres des lieux», déplore un habitant qui regrette le silence des autorités face à cette situation qui dure depuis des années, en prenant de l'ampleur. L'avenue Kitouni Abdelmalek qui relie le centre-ville à la RN27 est aussi marquée par le mauvais état de la chaussée, surtout sur le tronçon de la cité Boudraâ Salah où les infiltrations des eaux souterraines ont causé d'énormes dégâts sur une voie devenue impraticable. Des travaux de rénovation du réseau d'eau potable et d'évacuation des eaux pluviales ont été annoncés il y a plusieurs années, mais rien n'a été fait. «Il semble que cette partie de la ville ne figure pas sur la liste des priorités des autorités, pourtant ces dernières sont bien au fait des conditions déplorables dans lesquelles nous vivons depuis des décennies», s'indignent des résidants de la cité Boudraâ Salah.