L'écureuil de barbarie (Atlantoxerus getulus), figurant parmi les trente-trois espèces protégées par décret (n°509-83, complété par celui du 12 avril 1995, portant le total de la liste à 47 espèces) est, contrairement à tous les textes de lois, commercialisé à grande échelle à des prix dérisoires. « Ce type d'écureuil est protégé pour des raisons scientifiques et la nécessité de préservation du patrimoine biologique national. Malheureusement, il est commercialisé dans les marchés comme n'importe quel volatile », indique, dépité, M. Lokmane. Nous avons appris qu'il a été procédé au lâcher de sept écureuils dans la réserve de Tlemcen. « Ces écureuils font partie d'un grand lot saisi à Bordj Omer dans la wilaya d'Illizi par la gendarmerie nationale ». Pour information, face à l'ampleur prise par le braconnage, les pouvoirs publics ont promulgué, en juillet 2006, une nouvelle ordonnance augmentant sensiblement l'amende : celle-ci passera de 200 000 DA à 500 000 DA et une peine de prison ferme de 1 à 3 ans.