Les élèves du lycée colonel Mohand Oulhadj de Bouzeguène ont fait leur rentrée dimanche, après plus deux semaines de grève des travailleurs qui ont exigé, dès le début de la rentrée scolaire, le départ du proviseur, condition sine qua non pour toute reprise du travail. C'est la première fois qu'un tel scénario se produit dans un établissement scolaire et a fortiori dans un prestigieux lycée qui collectionne d'excellents résultats scolaires au baccalauréat et cela de façon régulière. Les professeurs et les adjoints d'éducation avaient fait bloc pour obtenir la tête de leur proviseur. Ils étaient en grève depuis la rentrée scolaire. Les parents d'élèves avaient même pris le parti des grévistes et exigé une solution rapide pour permettre la reprise des cours. Une commission d'enquête ministérielle a été dépêchée au lycée Mohand-Oulhadj, lors du 27e jour du Ramadhan et a écouté les différentes parties en conflit et les a informées qu'une décision sera prise dans les plus brefs délais. Une suspension sans précision de la durée ni du sort de l'ancien proviseur. Le nouveau proviseur n'est pas connu des enseignants de la région. Du côté des parents d'élèves, c'est le soulagement avec la reprise des cours.