Le projet de doublement du CW 149, reliant Bordj El Bahri à El Hamiz, sur une distance de 10 km, connaît des lenteurs qui ne sont pas sans conséquences sur la fluidité de la circulation routière. Le projet fait partie des grands travaux structurants de la capitale, et a été lancé dans le but de désenclaver toute la partie est de l'Algérois, qui connaît une importante congestion routière. Bien que le doublement ait été réalisé sur une distance qui n'est pas négligeable, il n'en reste pas moins que les travaux sont carrément à l'arrêt au lieudit douar Ben Ziane. Avant d'arriver à un pont qui traverse l'oued El Hamiz, la chaussée rétrécit jusqu'à l'entrée de la localité de Qahouet Chergui, où le chemin de wilaya fait jonction avec la RN 24. A partir de ce douar jusqu'à Bordj El Bahri, en passant par les localités de Harraga et de Ben Zerga, les embouteillages sont devenus insupportables. Ils font désormais partie intégrante de la vie des habitants. Conséquence, plusieurs familles ont décidé de vendre leur maison et de s'installer ailleurs. Durant les heures de pointe, les files de voitures peuvent atteindre des kilomètres à la ronde. Les automobilistes qui quittent la rocade sud pour rejoindre leur lieu d'habitation sur le littoral passent des heures sur cette route. Dans le même registre, le doublement du CW 121, reliant la commune de Aïn Taya à celle de Khemis El Khechna dans la wilaya de Boumerdès, sur une distance de 11 km, figure parmi les nouveaux projets devant désengorger l'est de la capitale. Cependant, les travaux connaissent eux aussi des lenteurs qui pénalisent les habitants de cette partie de l'Algérois, contraints de se déplacer au ralenti. Les travaux peinent à avancer à proximité du lotissement Les Pins, dans la commune de Aïn Taya, et dans l'autre sens, à l'entrée de la ville de Rouiba. A cet endroit le dédoublement de la chaussée s'arrête net formant un goulot d'étranglement, et ce, en dépit de l'existence d'une route d'évitement de la ville, qui est tout le temps encombrée. Par ailleurs, les travaux de dédoublement du CW 122, reliant la commune de Réghaïa à celle d'Ouled Moussa, toujours dans la wilaya de Boumerdès, sur une distance de 7 km, sont caractérisés également par des lenteurs. En somme, les travaux sont carrément à l'arrêt, notamment à l'entrée de la ville de Réghaïa. Le doublement de ces trois axes routiers qui ont une très grande importance permettra, dans le cas où les travaux venaient à être achevés, de faciliter les déplacements des habitants de cette région de la capitale, particulièrement durant la saison estivale, où l'affluence est à son maximum. Aussi, il convient, d'après les habitants de la région, non seulement d'élargir les routes existantes, mais également d'en créer de nouvelles, d'autant plus que le nombre d'habitants est passé du simple au double en l'espace de quelques années seulement.