Bonne nouvelle pour l'Algérie ! Le conseil d'administration de l'Université des Nations unies vient d'honorer notre pays en décidant d'ouvrir un institut de recherche qui profitera à toute l'Afrique. En effet, réuni en juillet dernier à Tokyo pour examiner la proposition du Conseil national économique et social (CNES), le conseil d'administration de l'université de l'ONU a donné une suite favorable à la candidature d'Alger. Ainsi, il sera créé prochainement « l'Institut de recherche d'Alger sur le développement humain durable en Afrique » (Iradda) comme composante de l'Université des Nations unies (UNU). La célèbre université à également choisi l'Algérie pour abriter « l'Observatoire de suivi et d'évaluation des objectifs du millénaire du développement (OMD) en Afrique » rattaché à cet institut. Il faut savoir que l'initiative de la création de cet Institut et de l'Observatoire qui lui est adossé est issue des recommandations de base contenues dans la Charte d'Alger adoptée à l'issue de la table ronde dédiée aux OMD/Afrique de novembre 2005. Cette table ronde avait réuni autour du CNES l'ensemble des parties prenantes à ce dossier de portée stratégique pour le continent africain. Une année plus tard, une « plateforme de coopération » liant le CNES à l'université des Nations unies (UNI) a été signée puis ponctuée par une série de réunions autour d'une équipe mixte CNES/UNU. A l'arrivée, ces discussions ont abouti à la définition de l'ensemble des termes de référence liés aux principes, orientations, champs thématiques et format opérationnel appelés à soutenir aussi bien l'Institut que l'Observatoire en question. C'est donc un vrai travail de lobbying qui a été entrepris par le CNES pour convaincre l'université de l'ONU de baser ses deux institutions en Algérie. Il faut noter que l'Université des Nations unies, dont le siège est à Tokyo, est composée de 13 centres et programmes de recherches à travers le monde. On mesure donc mieux l'importance pour l'Algérie de recevoir un des ces centres de recherche. S'agissant des domaines d'activité de ces centres, ils concernent globalement des thématiques liées à la paix et à la gouvernance, ainsi qu'à celles de l'environnement et du développement durable. C'est dire que l'Algérie dispose d'une chance inouïe de rattraper l'immense cap qui la sépare des grandes démocraties dans ce domaine.