Invité par éditions Sédia à l'hôtel Djazaïr, hier matin, pour l'interview de Azouz Begag, romancier français, d'origine algérienne, sociologue, professeur et ancien ministre délégué à la Promotion de l'Egalité des chance de juin 2005 à avril 2007, à l'issue de la parution de son nouveau livre intitulé Dites-moi bonjour, notre collègue K. Smaïl (El Watan) a eu toutes les peines du monde à accomplir sa mission à cause d'entraves bureaucratiques et voire « dissuasives ». Car désormais pour interviewer, enregistrer ou filmer un personnage public (cinéaste, chanteur, acteur, écrivain...), il faut une demande dûment signée par la tutelle ou l'organe médiatique adressée au service... commercial par mail ou par fax et puis attendre la réponse. Aussi, l'entretien a été interrompu à deux reprises par le chef de sécurité et une représentante du service commercial demandant les nom, prénom et le titre du journal et signifiant l'interdiction de l'usage du dictaphone. Ce qui fera sortir l'auteur Azouz Begag de ses gonds, car excédé par ces pratiques pas du tout polissées mais policières et jurassiques. Ainsi, le fait du prince et l'excès de zèle prévalent à l'hôtel Djazaïr. Big brother is watching you ! (Le grand frère te surveille).