Des négociations sont en cours pour le déblocage de trois communes de la capitale. Mohamed Kebir Addou, wali d'Alger, interrogé en marge de la visite du ministre de l'Intérieur à la circonscription administrative de Hussein Dey, dira avoir « espoir en la possibilité de débloquer les assemblées populaires communales de La Casbah, de Belouizdad et de Bab Ezzouar ». Sans justifier explicitement les raisons de son « espoir » ou expliquer les procédures suivies pour ce faire, le premier magistrat de la capitale précisera, néanmoins, qu'il reste toujours « confiant ». « On peut trouver une solution, on est en train de travailler dans ce sens », souligne-t-il. « La seule commune qui était arrivée à un point de non-retour était l'APC de Dély Ibrahim. Une raison pour laquelle il a été procédé au retrait de confiance au maire », ajoute le wali d'Alger. Selon lui, le règlement des différends qui opposent les élus est possible, et arriver à un compromis est la meilleure solution pour préserver les intérêts des habitants. Des négociations réussies ont été déjà effectuées à l'APC de Tessala El Merdja, soutient-il. En cas d'échec des discussions, notre interlocuteur n'écartera pas la possibilité de procéder à la dissolution des APC en question. Mais cela demeure le dernier recours envisageable. Il est à rappeler que le wali de la capitale n'en est pas à sa première déclaration concernant les APC en crise. Il a, à plusieurs reprises, menacé de procéder à leur dissolution. Une menace qui n'a pas été mise à exécution, alors que certaines d'entre elles entreront, le 29 novembre prochain, dans leur deuxième année de crise.