Les parents d'élèves ont déjà commencé à appliquer la mesure en retirant les mandats postaux et les attestations de versement pour éviter le grand rush annoncé à la poste. Les élèves ou leurs parents devront désormais s'acquitter des droits d'inscription aux différents examens de fin d'année (cycle primaire, BEM et BAC) au niveau des bureaux de poste. Cette décision, prise par le ministère de l'Education, est entrée en vigueur depuis quelques jours à la faveur d'un accord (non rendu public) entre le département de Benbouzid et le ministère de la Poste et des Technologies de l'information. Des attestations de versement accéléré (VAC) libellées au bénéfice de l'Office des examens et concours (ONEC) sont, depuis lundi, disponibles au niveau de plusieurs bureaux de poste. Des élèves, sinon leurs parents, ont déjà commencé à appliquer la mesure en retirant les mandats postaux et les attestations de versement pour éviter le grand rush annoncé pour bientôt dans ces bureaux. Cette mesure, qui ne fait pas l'unanimité au sein du secteur de l'éducation, est perçue par de nombreux enseignants comme une forme de désocialisation, en ce sens que les élèves démunis ne pourront plus compter sur la solidarité active qui caractérisait, jusqu'alors, le milieu scolaire. De nombreux enseignants et gestionnaires d'établissements scolaires, contactés hier, appréhendent des perturbations dans les trois paliers de l'enseignement et un taux d'absentéisme élevé pour les semaines à venir. Après le casse-tête des tabliers et la répartition pédagogique des horaires des cycles moyen et secondaire jugée contraignante, voilà une autre mesure qui ne fera que compliquer les choses pour les élèves et leurs parents, déjà essoufflés par une rentrée scolaire vraiment pas comme les autres….