La RN 71 reliant Azazga à Aïn El Hammam et qui dessert les localités d'Ifigha, Bouzeguène, Illoula Oumalou et même, au-delà, vers Bejaia grâce à son prolongement par la CW251, est depuis les dernières intempéries touchée par un glissement de terrain qui a entrainé un affaissement sur une cinquantaine de mètres, non loin du pont de Rabta, à une dizaine de kilomètres au sud-est d'Azazga. Les services des travaux publics qui sont intervenus avec leurs maigres moyens ont dû s'attaquer au talus pour grignoter un passage et s'éloigner provisoirement de ce glissement. Apparemment, le danger est loin d'être écarté et tout porte à croire que les prochaines intempéries vont «achever» ce qui reste de ce chemin qui n'a pas bénéficié d'entretien depuis plusieurs années. A moins de 300m de ce cet affaissement de la route, un autre glissement qui s'est déclaré depuis les chutes de neige de février 2012, est toujours dans le même état. Il n'est signalé que par des cailloux et des fûts qui attirent, de loin, l'attention des automobilistes. Faut-il signaler que ont été provoqués par des rejets ininterrompus de terre, de remblais et par la casse anarchique de pierre qui ont occasionné d'énormes dégâts à cette route. Depuis plusieurs années, les nombreux P/APC qui se sont succédé à Bouzeguène ont maintes fois attiré l'attention des autorités locales pour mettre un terme à l'extraction anarchique de la pierre et aux rejets de remblais, mais rien n'a été fait. Aujourd'hui, la RN 71 et le CW 251 entre Ifigha et Bouzeguène, sont réellement sous la menace de coupure. Les chutes de pierres et les éboulements se multiplient chaque hiver et tout le monde a encore dans l'esprit, il y a quelques années, cet accident où une voiture a été écrasée par un rocher, entrainant la mort d'une mère de famille d'Aït Zikki, ou de ce fourgon aplati par un bloc de pierre et dont le conducteur n'a dû son salut qu'en sautant de sa cabine. Même le pont d'assif Ousserdoun n'est pas à l'abri d'une catastrophe en raison des affaissements aux deux extrémités et qui emmagasinent les eaux pluviales où les automobilistes se retrouvent piégés. La balustrade du pont est entièrement déformée par des véhicules poids lourds. Les services des travaux publics doivent prendre des mesures urgentes pour protéger ce chemin qui enregistre un trafic quotidien très fort. De nombreux chemins sont délaissés depuis des années et les eaux pluviales coulent sur le bitume, conséquence d'un abandon total par les services concernés.