«Nous sommes en débrayage depuis jeudi dernier. Après avoir observé un sit-in, la situation n'a pas évolué, alors nous avons opté pour une grève illimitée», explique Kamel Abdi, président de la section syndicale de l'OREF. Les quelque 300 employés de cet office entendent ainsi protester contre la «hogra» dont ils sont victimes. «Nous manifestons pour une amélioration des conditions de travail et pour que cesse le mépris de la direction, auquel nous sommes quotidiennement confrontés. Nous dénonçons les mutations et autres licenciements abusifs, le non-respect de la hiérarchie et des procédures réglementaires, le harcèlement moral qui va jusqu'à la profération d'insultes et de menaces», énumère M. Abdi. «Il est déjà arrivé par exemple que des agents de sécurité de l'OREF soient contrôlés et fouillés par des personnes étrangères à nos services, et ce, simplement par le fait du prince», accuse le président de la section syndicale. «D'ailleurs, la direction doit répondre devant la justice de plusieurs plaintes d'employés pour des faits similaires, tels que les abus de pouvoir», affirme M. Abdi. Ce dernier menace de poursuivre la grève, et ce, jusqu'à ce qu'«un changement et une amélioration de ces conditions de travail» soient apportés au sein de l'OREF.