L'évitement sud de la ville donne une piètre image de l'agglomération. L'état du chemin, quotidiennement emprunté par des milliers de véhicules est piteux. A la clôture du marché hebdomadaire des voitures, organisé jeudi et vendredi non loin de la cité Kerouani, l'espace se transforme en grande décharge publique. Ce décor lugubre qui dure depuis des décennies, n'offusque apparemment personne. L'usager de ce tronçon est en outre frappé par la dégradation des bordures placées aux extrémités du terre-plein (espace situé entre les deux voies). Le niveau de ces bordures laisse à désirer, tout comme l'état du terre-plein, envahi par un amas de pierres et de mauvaises herbes, n'ayant fait l'objet d'aucune opération de désherbage, laquelle devrait pourtant être inscrite dans le cadre de l'amélioration urbaine pour laquelle des milliards ont été alloués. Les initiateurs de l'embellissement des tours et des 600 logements vont-ils, pour une fois, quitter la rue de Constantine pour s'occuper un peu plus de la périphérie et des autres points de passage de nombreux visiteurs, lesquels découvrent l'autre facette de la capitale des Hauts- Plateaux, dont les habitants ont été gavés de promesses ?