Abrité par le nouveau centre de loisirs (CLS), l'évènement a drainé une foule composée essentiellement de jeunes chômeurs en de travail. Les cinq agences relevant de la direction de l'emploi de Annaba étaient présentes pour répondre aux interrogations des employés et des employeurs. Pour ce faire, des expositions en data-show présentant les détails du dispositif CTA ont été mises en place, renforcées par la présence d'un personnel spécialisé dans le domaine. Boubaker Mohamed-Lakhdar, le directeur de l'Awem, dira à ce propos : «Notre objectif est de sensibiliser et intéresser les organismes employeurs du secteur économique (public et privé) à procéder aux recrutements massifs des demandeurs d'emploi et aussi à la vulgarisation des mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi. Cette manifestation donnera également une meilleure connaissance sur les mesures incitatives au recrutement et les dispositifs législatifs et réglementaires relatifs aux allègements fiscaux et parafiscaux à recruter des demandeurs d'emploi. Sensibiliser beaucoup plus l'employeur au CTA qui simule un poste permanent au-delà de 3 ans. Le contrat est devenu opérationnel et indispensable à l'entreprise. Le contractuel perçoit le salaire en fonction du poste qu'il occupe et de son diplôme.» En mars 2013, le wali avait appelé, lors d'une rencontre avec les P/APC, à permaniser leurs contractuels DAIP. Ce qui a poussé les jeunes vacataires de l'APC à envisager la démission pour regagner les contractuels DAIP afin de bénéficier d'un contrat à durée indéterminée (CDI). Dans ce contexte, le directeur de l'Awem affirme : «La permanisation ne dépend pas de nous en tant qu'administration. C'est difficile de permaniser les DAIP, cela dépend de plusieurs facteurs. Il faut savoir que la fonction publique est tributaire des postes budgétaires disponibles, et il faut passer par un concours. Pour le secteur économique, la permanisation dépend de la santé économique et financière de l'entreprise et de la compétence des jeunes.» De son côté, la conseillère du dispositif, Melle Choubaina Guebla, précise : «Le taux des demandeurs d'emploi dépasse actuellement celui de l'offre. Les demandeurs sont beaucoup plus des licenciés en droit, sociologie, biologie, gestion et commerce ou électronique. Les jeunes sans niveau sont nombreux; nous leur établissons un contrat de formation et d'insertion (CFI, et par la suite ils seront orientés vers des maîtres artisans et des entreprises productives pour apprendre un métier et avoir une attestation. Depuis janvier et jusqu'à aujourd'hui, 1432 DAIP et 256 CTA, tous niveaux d'instruction confondus ont été établis.» Mauvaise nouvelle : les jeunes bénéficiaires du CTA ont été surpris d'apprendre que ce contrat n'est plus renouvelable tel que décidé par le décret ministériel n°142 du 23/04/2013.