– L'APC d'Oran veut recourir au recouvrement forcé des créances L'Assemblée populaire communale d'Oran va procéder au recouvrement forcé de ses créances à partir du mois de janvier 2019. C'est ce qu'a annoncé, jeudi dernier, lors des travaux de la 6e session ordinaire, le P/APC, Nourredine Boukhatem. Ces créances sont estimées, pour l'année 2018, à plus de 50 milliards de centimes. Il a instruit le secrétaire général et la déléguée de la trésorerie à prendre des mesures strictes pour assurer, dans le cadre de la loi, le recouvrement de ces dettes auprès des mauvais payeurs, les commerçants d'une manière générale, qui profitent des équipements, bâtiments ou locaux du patrimoine communal sans s'acquitter des loyers mensuels ou des taxes. L'encaissement de ces créances permettra à la municipalité d'Oran de s'acquitter à son tour de ses dettes auprès des entreprises de Sonelgaz et de la Seor, et, en même temps, de lancer des opérations d'aménagement ou d'équipement de la commune prévus au cours de l'exercice 2019, et, par ricochet, de créer de nouveaux emplois. T. K. – Plus de 3000 policiers déployés pour les fêtes de fin d'année Un important dispositif de fin d'année a été mis en place par les services de la sûreté de wilaya d'Oran avec le déploiement de plus de 3000 policiers en civil et en uniforme, apprend-on de sources policières. Ce plan englobe des effectifs de la police judiciaire, de la voie publique, des unités d'intervention rapide et les brigades de recherches et d'investigations, avec pour objectif de sécuriser les biens et les personnes. Ainsi, et en prévision de la nouvelle année 2019, qui coïncide également avec la période des vacances d'hiver, les services de la sûreté vont se déployer à travers plusieurs quartiers et localités qui connaissent un afflux considérable de visiteurs. Des barrages fixes et des tournées pédestres afin de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes et garantir la sécurité aux citoyens, précise-t-on. Le dispositif prévoit également l'autre volet lié à la sécurité routière avec des contrôles au niveau des barrages dans le but d'inciter les automobilistes à respecter le code de la route. F. A. – Une bande de malfaiteurs arrêtée aux Planteurs Une bande de malfaiteurs spécialisée dans les vols avec agression au niveau de la corniche supérieure vient de tomber dans les filets de la police judiciaire de la 7e sûreté urbaine. Six individus, dont une femme âgée de 45 ans, ont été arrêtés lors d'une descente de police effectuée, dans la matinée de vendredi, dans une habitation située dans le quartier des Planteurs. Les policiers ont récupéré un arsenal d'armes blanches, dont une baïonnette, quatre couteaux de boucher et deux épées qui servaient aux malfaiteurs pour commettre leurs vols avec agression. Les mis en cause seront présentés au tribunal à l'issue des investigations. F. A. – Un homme retrouvé mort sur la chaussée à Bir El Djir Une enquête est ouverte suite à la découverte d'un homme retrouvé mort sur la chaussée à haï Ennour, dans la commune de Bir El Djir. Le corps, retrouvé avant-hier soir, présentait une grave blessure au niveau de la tête, selon la Protection civile. La dépouille a été déposée à la morgue de l'hôpital 1er Novembre. N. H. – CHUO : Le service de maternité subit une grosse pression Le service de maternité et de chirurgie obstétrique du Centre hospitalo-universitaire d'Oran fait face à une grande pression. Selon la cellule de communication du CHUO, durant le mois d'octobre, ce service a effectué 33 780 consultations spécialisées et 1505 hospitalisations. Pour les accouchements, en plus des 330 césariennes, 356 accouchements par voie basse ont été aussi effectués durant la même période, selon la même source. La maternité enregistre une moyenne de 23 accouchements quotidiennement, dont une douzaine de césariennes. Cette hausse du nombre des accouchements par césarienne ne concerne pas seulement la maternité du CHUO, mais aussi les autres maternités. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) suggère pourtant de ne pas dépasser un taux de 15% d'accouchements par césarienne, arguant que cette pratique doit être réservée à des indications médicales précises, lorsque la santé de l'enfant et/ou de la mère sont en danger. L'équipe médicale de cette structure composée de 36 sages-femmes, de médecins et gynécologues, se trouve dans l'obligation de prendre en charge les femmes sur le point d'accoucher. Il y a aussi les femmes évacuées d'autres wilayas de l'Ouest en vue de bénéficier de la prise en charge au niveau de la maternité du CHUO qui, en dépit de toutes les contraintes, reste la seule structure qui accepte tous les cas qui se présentent. N. H.