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Une réhabilitation de la joie
Publié dans El Watan le 25 - 05 - 2013

Si vous avez envie de découvrir une petite merveille, allez voir sur internet le clip de la chanson-phare de l'album d'Amel Zen*, son premier qui ne sera, sans doute pas le dernier, de cette jeune chanteuse. Tourné en noir et blanc avec une image impeccable, son montage et sa réalisation, signés W-Wamar Kacimi, méritent les félicitations. Le jeu des acteurs, comme celui d'Amel Zen, qui a tâté déjà de l'interprétation et fait montre d'un talent certain en la matière, donnent une sensation de naturel rare pour un produit du genre.
L'univers de cette «petite» œuvre est fortement inspiré des débuts de l'épopée du cinéma. Dans la succulente interview que la chanteuse a accordée à Mohamed Ali Allalou sur le site Chouf-Chouf, la chanteuse affirme cette attirance : «Le noir et blanc est un hommage au cinéma et aux grandes personnalités qui m'ont marquée, telles que Charlie Chaplin, Marilyn Monroe et aussi le cinéma algérien des années soixante-dix, l'inspecteur Tahar, etc.» L'un des comédiens du clip – que nous n'avons pu identifier dans le générique – jouant de la clarinette pour les prises sur scène et un rôle principal dans les intermèdes, rappelle un peu Buster Keaton.
Si le ramage de l'album d'Amel Zen ressemble au plumage de ce clip et de sa chanson, Kan ikolli (Il me disait…), la jeune chanteuse est appelée à une belle carrière, pour peu qu'elle conserve et renforce son souci d'exigence et de qualité. Celui-ci transparaît dans son art de la chanson et de la comédie, mais également dans la bonne organisation de son lancement. Cet après-midi, à partir de 14h, elle sera au Studio's Megastore de Sidi-Yahia pour la sortie officielle de son album dont le titre est son propre nom d'artiste, signalant ainsi qu'il s'agit d'abord du lancement d'une nouvelle interprète qui entend aller plus loin. Au vu du clip, cette sortie aurait peut-être été mieux placée dans un lieu comme le café Tantonville, près du Théâtre national algérien, ambiance années trente et quarante garanties.
Mais l'album d'Amel Zen ne se résume pas à la chanson Kan ikolli, elle a choisi un lieu empreint de dynamisme qui prend des allures de FNAC, en combinant la vente de DVD, de matériels audiovisuels et, depuis quelques mois, de livres. Sa préoccupation de ne pas se laisser enfermer dans le rétro, transparaît aussi sur la pochette très contemporaine du disque, où Amel Zen a troqué sa robe blanche du clip pour une tenue moderne, le tout en couleur et dans une rue nocturne. Le style très «variétés» de la chanson du clip cache des surprises par lesquelles la chanteuse entend montrer qu'au-delà de la légèreté musicale, elle sait aussi s'attacher à des questions profondes, comme elle l'a montré en participant à la chanson collective du groupe les Dzartistes au profit des enfants abandonnés.
Sous ses dehors débonnaires, Amel Zen cache une riche personnalité. De son vrai nom, Ibeddouzene, qui a donné Zen, en diminutif mais aussi en sens, originaire de Gouraya et ayant vécu à Cherchell jusqu'au bac, elle a étudié à l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme d'El Harrach et, depuis cinq ans, elle travaille dans la réhabilitation d'édifices. Si l'on ignore les détails de son métier quotidien, nous savons en tout cas qu'elle contribue à réhabiliter la joie de vivre et l'espoir en des moments où la morosité devient un style de vie.
*Lien du Clip «Kan Ikoli» : http://www.youtube.com/watch?v=xlL8NlmKaso


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