Beauté n Amel Zen s'emploie dans son clip à montrer toute la beauté de la ville d'Alger et de son patrimoine qui se défile dans sa richesse et sa variété. Amel Zen est l'une de ces artistes qui, depuis près de dix années, marquent la jeune création musicale algérienne. Talentueuse, à la voix captivante et pétrie de sensibilité et de sensualité, Amel Zen, une étoile qui continue de scintiller au firmament de la chanson algérienne, vient de présenter son dernier clip intitulé «Talata», une reprise de la célèbre chanson puisée dans le patrimoine «Tlata zahwa oua m'raha» de Mohamed El Nejjar. Celle qui s'est fait connaître du grand public en 2007, après son passage remarqué à la première édition de l'émission «Alhane oua Chabab», allie, dans un habile mélange de sonorités, du rock à l'arabo-andalou. Elle allie la musique aux intonations traditionnelles à une musique aux accents modernes. Avec cette chanson, Amel Zen, qui a suivi une formation arabo-andalouse, remet au goût du jour cette chanson. Elle entend mettre en valeur le patrimoine. Il n'y a pas que le patrimoine musical que la chanteuse met en avant. Il y aussi le patrimoine matériel. Celle qui fait d'ailleurs l'originalité du clip qui, réalisé par le réalisateur mexicain Julios Carlos, est visible sur YouTube (Internet), dépassant le seuil de 100 000 vues. En effet, le clip montre la ville d'Alger (ses rues, son architecture coloniale et casbadjie). Et dans ce clip qui multiplie les plans vue sur mère, l'artiste dévoile le patrimoine vestimentaire spécifique à Alger et qu'elle porte avec beaucoup de grâce et de style. Puisque les costumes qu'elle portait sont l'expression d'un design combinant avec imagination et un sens de créativité prononcée le traditionnel et le moderne. Ainsi, Amel Zen s'emploie à montrer toute la beauté de la ville d'Alger et de son patrimoine qui se défile dans sa richesse et sa variété. «Je donne une vision et une adaptation actuelles pour le patrimoine qui se trouve en ruine, figé et oublié», dit-elle, et d'ajouter : «L'aboutissement serait que cette adaptation devienne virale et accessible au grand public et, surtout, aux jeunes qui ne connaissent pas ce bel héritage, je les invite à le découvrir sur un son qui leur parle.» Dans «Tlata», Amel Zen chante la joie et la liberté. Et cela transparaît littéralement dans le clip : l'artiste se montre très à l'aise, voire bien dans sa peau, sûre de ses mouvements, emportée par une joie de vivre. Elle sourit à la vie et celle-ci lui tend la main. L'atmosphère dans laquelle évolue l'artiste dégage beaucoup d'amour et d'énergie. Amel Zen est en accord avec sa personne et en osmose avec son environnement. «Mon message est clair, c'est la voix de la femme algérienne libre, c'est la voix de la jeunesse», souligne-t-elle. Amel Zen, qui prépare un nouvel album, a fait ses débuts à El Kaissaria, une association musicale chargée de préserver le patrimoine. C'est au sein de cette formation, qu'elle considère comme sa première famille artistique, que Amel Zen, qui avait comme maître Abd El Jalil El Ghobrini, a appris à jouer de la kouitra.