La population de d'Aïn Turk, une localité sise à 7 km au nord-ouest de Bouira, vit encore sous la pesanteur de l'isolement et de l'absence de commodités. Elle endure, entre autres, le manque d'eau potable dont se plaignent pratiquement tous les habitants des villages de la commune. C'est le cas de ceux de Zeboudja, Mergueb et Nessis, où l'on demande la réalisation de réserves d'eau pour parer aux pénuries fréquentes d'eau potable. Présentement, il n'y a que le village Iâazithen qui a bénéficié d'un projet de réalisation d'un réservoir d'eau d'une capacité de 100 m3 destiné à alimenter un peu plus de 400 familles. D'après des sources proches de la wilaya, un projet de renforcement du réseau AEP de 12 villages de la commune d'Aïn Turk à partir des forages du plateau de Bouira, est en cours de réalisation. La gestion dudit réseau confiée aux services de l'Algérienne des eaux (ADE), permettra, selon les responsables du secteur, l'amélioration de la prestation en la matière. Quelques citoyens du village Ibournanène, que nous avons rencontrés, ont soulevé le problème de l'endommagement des réseaux d'assainissement qui, dans certains endroits, risquent de polluer l'eau potable. Autant pour ce qui est de la couverture sanitaire, où les citoyens de cette commune se plaignent encore. Le problème du manque de structures de santé est posé par les citoyens qui attestent que dans les cas d'urgence, ils sont contraints de se dirige vers le chef-lieu de Bouira, pour espérer accéder à des soins. La localité ne compte, au demeurant, qu'une seule salle de soins sise au chef-lieu municipal et un seul dispensaire au niveau de la localité Zeboudja. Les autorités de leur côté, annoncent que la commune a bénéficié dans le cadre du plan communal de développement (PCD) de l'année en cours, de deux projets portant réalisation d'une salle polyvalente qui sera livrée au mois de février 2010. Cette structure s'ajoutera à la salle de soins du village d'Aït Athman dont les travaux ont été lancés au cours du mois de juillet dernier.