La section des sciences économiques et de gestion de l'Union générale des étudiants libres (UGEL) a rendu public un communiqué après la marche de protestation organisée, lundi, dans l'enceinte de l'institut, ayant rassemblé plus de 1 200 étudiants. Et c'est au vu des nombreux problèmes recensés dans une plateforme de revendications par la section de l'UGEL, que les étudiants affiliés à cette organisation ont été contraints de réagir pour pousser les responsables à se pencher avec sérieux sur ces problèmes et leur trouver les solutions adéquates. Parmi ceux relevés, selon le communiqué parvenu à notre rédaction, le taux catastrophique d'échec en 1e année économie, qui s'élève à 62%, et le non-traitement de l'administration des recours déposés par les étudiants concernant les rattrapages. Outre ces problèmes, la section de l'UGEL indique que le rythme des études, depuis leur entame, n'est que de 30% pour les cours théoriques et avoisine les 10% seulement pour les TD et les TP. D'autre part, la section de la même organisation au niveau de la cité universitaire (filles) Ali Mendjeli 1, monte à son tour au créneau pour dénoncer la situation de dégradation avancée des conditions de vie, notamment en matière d'hébergement et de sécurité dans cette cité. A ce titre, il est noté l'absence d'armoires dans 134 chambres, alors que 57 n'ont pas de chaises, 60 ne sont pas dotées de tables et 35 sont sans rideaux aux fenêtres. Enfin, toutes les choses déplorables à l'intérieur de cette cité sont énumérées pour dire l'impatience et le ras-le-bol des étudiantes, qui demandent une réaction urgente de la part des responsables.