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tolérance zéro pour les vendeurs à la sauvette
Publié dans El Watan le 14 - 07 - 2013

Ces derniers jours, les services de police se sont montrés encore plus intransigeants avec les vendeurs informels. Des patrouilles et des agents sont mobilisés en permanence pour dissuader les commerçants, à l'affût de la moindre faille pour se réapproprier la voie publique. Dans la commune de Bachdjarah, les agents de police ne quittent plus les ruelles, qui offraient, il y a quelques mois, un énorme bazar à ciel ouvert aux commerçants informels. Aussi, des policiers dans des voitures effectuent des rondes à longueur de journée pour veiller au strict respect de la loi.
Du côté du vieux marché, dont certains étals ont été autorisés, des policiers n'hésitent pas à gronder et rappeler à l'ordre les vendeurs qui osent dépasser le périmètre tracé. Bien que certains commerçants ambulants continuent d'y exercer, le marché informel de Bachdjarah est quasiment nettoyé. Et rien n'indique son retour en ce mois de Ramadhan. A Bab El Oued, le scénario ne diffère pas. Le marché des Trois Horloges est toujours amputé d'une grande partie, suite à son éradication par les autorités publiques.
Certes quelques vendeurs continuent d'y proposer leurs marchandises, mais la voie donnant sur la placette et les voies principales leur sont interdites.La présence permanente de la police a réussi à éviter le redéploiement de cet important espace informel. Aujourd'hui, on aperçoit de temps en temps des dizaines de jeunes commerçants qui investissent les lieux, avant de prendre la fuite à l'arrivée des agents de l'ordre. Pas loin de là, la place des Martyrs dans la commune de La Casbah, est toujours prise d'assaut par les clients. Mais l'anarchie y est moindre, depuis l'interdiction des étals sur les rues principales. Ces derniers jours, on a constaté que les agents de police pourchassaient les vendeurs même à partir de 17h.
Un horaire choisi par les commerçants de «dellala» pour installer leurs étals profitant d'un certains relâchement des policiers. Cependant, tout donne à croire qu'il n'est pas question d'autoriser l'occupation de «Sahat chouhada» par les vendeurs, et ce, contrairement aux années précédentes où l'on ne trouvait pas où mettre les pieds. A Bab Ezzouar, au marché Redha Houhou (ex-Clauzel) à Alger-Centre et à Meissonnier à Sidi M'hamed, des tentatives de retour des commerçants à la sauvette sont fréquentes, mais en vain.
Par ailleurs, on apprend que plusieurs commerçants anarchiques comptent reprendre l'activité à l'occasion de ce mois de Ramadhan. «C'est l'occasion ou jamais de se faire un peu d'argent», nous dira un vendeur de La Casbah, ajoutant que «les autorités publiques ont éradiqué les commerces anarchiques mais n'ont pas tenu leur engagement de recaser les jeunes chômeurs avant le mois de Ramadhan».
Aussi, faut-il préciser que plusieurs communes et grandes agglomérations de la capitale sont dépourvues de marchés de proximité. Pour certains citoyens, l'informel est une aubaine en raison notamment des prix appliqués, qui sont plus avantageux.


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