Les vendeurs anarchiques sont de plus en plus visibles ces derniers jours à travers plusieurs communes de la capitale. Profitant d'un certain relâchement, après l'opération d'éradication menée par les services de sécurité, il y a quelques mois, les commerçants de l'informel occupent à nouveau les espaces publics. Au marché Meissonnier et à Sidi M'hamed, ils sont nombreux à étaler leurs marchandises sur la voie publique. Conséquence, moult désagréments sont causés aux piétons. Les vendeurs ambulants profitent de l'absence des policiers pour aborder les clients et prennent la fuite en les voyant s'approcher. A Rouiba, le marché du centre-ville connaît le même scénario. Les vendeurs tentent à chaque fois de se réapproprier l'espace public, profitant de l'absence des services de sécurité. Au square Port Saïd, dans la commune de La Casbah, l'informel est plus que présent. Outre les cambistes qui n'hésitent plus à squatter la route principale, des petits vendeurs sont nombreux à s'approprier l'espace piéton. Des commerçants informels tentent également de revenir dans bien d'autres communes, comme à Bab Ezzouar et Douéra. Ainsi, il faut s'attendre à une plus forte présence de ces commerçants sur la voie publique lors du mois de Ramadhan. D'autant que le ministre de l'Intérieur a déclaré, il y a quelques jours, que les autorités publiques n interdiront pas l'activité des petits commerçants qui proposent du pain traditionnel, du persil de chorba et des diouls…