Un nouveau système de contrôle et de surveillance des activités des bateaux de pêche, à des fins de conservation, d'exploitation durable des ressources halieutiques et de sécurité, sera mis en place prochainement, apprend-on auprès des responsables de la pêche. Il s'agit d'un équipement composé d'un GPS, un transpondeur et d'antennes de transmission et de réception, installé à bord des bateaux de pêche de 12 mètres et plus. L'appareillage consiste à transmettre en continu la position du navire au CRTTA (centre de réception, de transmission et d'analyse des données) et permet ainsi le contrôle des activités de pêche de tous les navires dotés bien sûr de ce dispositif, exerçant dans les eaux soumises à la juridiction nationale. L'opération de dotation des navires de ce nouveau dispositif de contrôle et de surveillance, prise en charge (techniquement et financièrement) par l'Etat, sera entamée prochainement. Une fois installé à bord du bateau, le matériel est sous l'entière responsabilité du patron de pêche et de l'armateur, souligne notre interlocuteur. Ces derniers (l'armateur et le patron de pêche) sont tenus de veiller au bon fonctionnement de la balise. Si le système présente une quelconque défectuosité, l'utilisateur doit immédiatement en informer le CRTTA pour sa réparation ou son remplacement sous peine de se voir retirer l'autorisation de pêche pour une période allant de trois (3) mois à une année. Dans le cas où l'altération de l'équipement, après expertise, s'avèrerait volontaire, la réglementation prévoit le retrait définitif de l'autorisation de pêche. A priori, ce nouveau dispositif de contrôle et de surveillance des zones de pêche permettrait de protéger les ressources halieutiques qui subissent encore de nombreuses agressions. La présence de la crevette impériale au marché de gros est la preuve formelle que la pêche illicite se pratique toujours.