Quelques vieux citoyens, à la conscience vivace, outrés par le gaspillage d'énergie, répétitif et à grande échelle, se sont rapprochés de nous pour dénoncer, avec force, ce qu'ils appellent le laisser-aller des responsables locaux « qui ne prennent jamais la peine de faire un tour aux quatre coins de la ville pour voir l'éclairage public fonctionnel en plein jour ». Effectivement, nous le constatons au quotidien, qui plus est, sous des cieux où la lumière du jour est des plus intenses, chose qu'assurément on nous envie ailleurs. Un ancien instituteur, à la retraite, déplorera, par ailleurs, « la gravissime incurie à laquelle on a abouti, à tous les niveaux, alors que pratiquement partout dans le monde on tente de gagner de précieux moments d'énergie naturelle en instaurant notamment l'heure d'été et celle d'hiver, sans compter les déperditions d'eau potable, parfois de véritables geysers jaillissant du sol ». L'appel de ces vieux citoyens, ne trouvant pas du tout « normal » (selon le vocable usité présentement) ce genre de situation, est donc lancé à qui de droit. Les associations de quartiers, qui font actuellement dans les querelles de clocher, sont également interpellées. Lors du dernier conseil consultatif de la commune de Constantine, leurs présidents respectifs s'étaient pourtant montrés motivés et pleins de bonne volonté !Mais que de palabres, que de discours creux, disent les Constantinois !