Il s'agit notamment de la réhabilitation de la route d'Azrou, de l'alimentation régulière des villageois en eau potable, de la réalisation d'un réseau d'assainissement, ainsi que l'ouverture de pistes pour ce village. Devant la «sourde oreille» des autorités, ces revendications ont été déjà soulevées, il y a plus d'une année, par une action similaire, mais toujours sans résultat, hormis des promesses sans lendemain, disent les protestataires. «Nous avons déjà fermé le siège de l'APC au début de l'année 2012 pour les mêmes problèmes. Les pouvoirs publics nous avaient donné leur parole de répondre à nos doléances, mais rien de concret, plus d'une année plus tard. Notre action d'aujourd'hui intervient devant l'urgence, particulièrement en ce qui concerne l'impraticabilité de la route du village en cette veille de la saison des pluies», nous dira un représentant des villageois. Exhortés par l'exécutif communal à discuter pour trouver un terrain d'entente, les protestataires revendiquent, en revanche, l'intervention du wali, car, d'après eux, «l'APC ne peut assurer que des bricoles, avec son budget et ses moyens très insuffisants». Un des élus précise que «nous avons envoyé un engin pour commencer la réhabilitation de la route, mais celui-ci a été arrêté par les villageois qui arguent que leur route nécessite un budget de goudronnage». Avant de recourir à cette action, rétorquent les villageois, «nous avions d'abord frappé à toutes les portes, mais vainement», déplorent-ils.