Qualifiée, à tort ou à raison, de ville consommatrice de gros budgets pour des résultats qui font jaser, la capitale de la wilaya, à laquelle on accole aussi l'étiquette d'agglomération rurale qui peine à enfourcher le cheval du développement et de la modernité, se départit doucement mais sûrement de ses affabulations qui nuisent à son statut de chef-lieu de wilaya. Après la réception de prestigieux projets d'aménagement urbain, pour ne citer que le superbe rond-point, les carrés de verdure et les espaces de détente de Aïn Essayah (1ère tranche), ainsi que la réhabilitation d'autres tronçons routiers, des travaux ambitieux visant la rénovation de la ville sont remis au goût du jour. Le P/APC, Bachir Belaâtar, veille au grain et est au four et au moulin pour le succès de cette opération accueillie avec soulagement par la population. « En collaboration avec la DUC, nous sommes en train de mettre en exécution tout un programme (sectoriel) d'aménagement urbain scindé en trois phases. Les travaux relatifs à la 1ère tranche (bitumage des routes, éclairage public, voirie et pose de carrelage), lancés au niveau du principal boulevard de la ville, en l'occurrence la rue de la Liberté, ainsi que les rues Jérusalem, Bentobal et Dehili, sont en voie d'achèvement », a-t-il expliqué. Des opérations similaires de relookage du centre-ville, inscrites au titre de la 2e tranche, battent également leur plein sur les avenues Benkarba, Saïghi, Bentounsi et le 2e lot de la rue de Jérusalem. Selon le chef de l'exécutif communal, les sections allant du secteur militaire aux anciennes galeries et au siège de la sûreté de wilaya à la CNR figurent au menu de cette mise à niveau urbaine. Ce sera ensuite au tour du tronçon de Sidi Bouyahia, vers El Kouf, de bénéficier d'actions de restauration analogues. A la lumière de ces chantiers prometteurs, qui ne manqueront pas d'avoir un impact positif sur le cadre de vie citoyen, c'est un véritable branle-bas de combat qui s'installe sur l'ensemble du carré du centre-ville. Les cités périphériques figurent aussi en bonne place parmi les préoccupations des responsables locaux. Preuve en est que « des opérations de lifting urbain sont sur le point d'être lancés au profit des lotissements Brik, Belaâtar et la cité Boughache », affirme le maire de la ville. Idem pour le quartier El Kherba, dont la 1ère tranche du projet de revêtement de la route principale (en boucle) sur un linéaire de 4 km a déjà été confiée, tandis que l'aménagement des voies secondaires est en phase de consultation. Enfin, le très populeux quartier de Senaoua aura son lot d'aménagement à l'issue de l'achèvement des travaux (en cours) de restauration des réseaux de l'AEP et d'assainissement. « Les projets sectoriels, induits par la remise en l'état des axes routiers du centre-ville et les divers aménagements engagés au titre de la 1ère et la 2e tranche, ont coûté la bagatelle de 240 millions de dinars », a souligné le DUC, Belkacem Boussaha, faisant remarquer au passage que « les programmes de réhabilitation urbaine concernent 30 des 32 communes de la wilaya ».