Ahmed Benamar a conduit avant- hier pour la dernière fois son équipe face à l'équipe de la Saoura avec à la clef une cinglante défaite synonyme d'échec qu'il n'a cessé de se l'attribuer. Le coach des bleus qui avait démissionné depuis plusieurs jours en attendant l'arrivée d'un nouvel entraîneur (fort possible Kadaoui) dit « ne plus cautionner cette situation pour permettre un sursaut à l'équipe ». Cela dit, le onze local est passé vendredi à côté de son sujet en subissant la loi de l'adversaire. L'équipe au complet n'arriva pas à sortir la tête de l'eau face à un adversaire bien déterminé à empocher les trois points de la victoire. Le premier but fut signé par Amri, exploitant un corner à la 22' mais profitant d'un flottement au niveau de l'axe défensif central. Dix minutes plus tard, les protégés de Gourari accentuèrent leur pression. Mokrani profita lui d'une mauvaise appréciation de l'hors-jeu, s'engouffra pour prendre en défaut et la défense et le gardien Djihad (32'). Piqués dans leur amour-propre (en avaient-ils réellement pour les couleurs ?), les locaux emmenés par Hamou et le revenant Kermouzi en dépit d'une débauche d'énergie ne purent revenir à la hauteur des coéquipiers de Khalef et du gardien Safoune bien qu'ils eurent l'occasion de marquer un but une minute avant la pause. Hamou, toujours lui, expédia rageusement un bolide qui eut raison du gardien. En seconde mi-temps, la JSS mue par la préservation du score et la JSMT jouant déconcentré n'a pas permis au résultat de changer au grand dam des supporters, peu nombreux du reste qui déversa sa haine contre ce triste sort qui poursuit les bleus. Le changement opéré par le boss des bleus va-t-il permettre le déclic ? Attendons pour voir.