Agissant sur informations, les mêmes services ont ainsi pris en flagrant délit la femme de ménage en possession de 4 comprimés de Cytotec 200 mg, utilisés pour provoquer des avortements d'embryons humains jusqu'à 12 semaines d'âge. La mise en cause a été interpellée au moment où elle allait remettre une commande à une cliente. Confondue, elle ne fera que reconnaître les faits et dénonce son fournisseur. Ce dernier est un employé de la maternité au service des admissions. Il se procurait les comprimés chez une femme qui travaille comme infirmière dans une clinique privée à Sétif. Les enquêteurs de la BRI ont tendu une sourcière à l'infirmière qu'ils arrêtent en plein centre-ville de Sétif en possession de 60 comprimés de Cytotec 200mg qu'elle allait vendre à l'employé de la maternité contre une somme de 60.000 DA. Une perquisition effectuée dans son domicile a permis la saisie de 84 autres comprimés de la même substance. En tout, les policiers ont saisi 156 comprimés de Cytotec 200 mg et une somme de 44 000 DA. Notons que ces comprimés sont vendus entre 3000 et 4000 DA l'unité. Présentées jeudi dernier, les trois accusés ont été placés sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal de Bordj Bou Arréridj.