«Je suis citoyen tchadien, j'ai eu la chance de bénéficier d'une bourse d'études en Algérie, cela m'a permis de découvrir ce grand pays. je m'y suis fait de nouvelles amitiés et j'y est découvert une vie culturelle riche et instructive. Après l'obtention de mon baccalauréat au Tchad avec mention, je me suis inscrit pour entamer un cursus de droit à l'université de Constantine à la faculté. de façon générale, j'ai apprécié la qualité de l'enseignement et les conditions de résidence dans cette université et au bout de trois ans, j'ai obtenu ma licence ; mais, malheureusement, je n'ai pas pu accéder au cycle supérieur n'ayant pas été retenu dans les listes des prétendants au master. Mon problème réside dans le fait de mon incompréhension du nouveau système —licence, master, doctorat —, le LMD qui est aussi en vigueur dans mon pays. Beaucoup de mes camarades algériens ont été aussi exclus et se sont retrouvés dans un cul-de-sac, sans pouvoir accéder au master ni prétendre à des concours de la fonction publique. C'est aussi mon cas ; une fois de retour chez moi, je suis supposé avoir terminé mon master. Mais ma bourse arrivera bientôt à échéance ; et je me retrouve privé de ressources et de perspective. Les autres étudiants ont organisé des mouvements de protestation ; personnellement, en ma qualité d'étranger, je ne me suis pas joint à leur mouvement, même si je partage leurs inquiétudes. J'ai su récemment qu'un nouveau quota a été rajouté pour permettre à un plus grand nombre d'accéder au master en incluant des moyennes plus basses que la mienne. je compte me rapprocher de l'administration pour demander si je suis désormais éligible. En tous cas, je l'espère de tout cœur, et je vous demande de bien nous expliquer les tenants de ce nouveau système LMD avec plus d'articles de vulgarisation et des interventions des responsables. J'en profite pour saluer également mes compatriotes et tous les étudiants étrangers en Algérie.»