Lors d'un point de presse tenu la semaine dernière au siège de l'Académie de Médéa, le directeur de wilaya de l'éducation nationale a précisé que toutes les revendications soulevées par les syndicats autonomes des enseignants ont reçu positivement l'aval du gouvernement et du département de l'éducation nationale. Dans ce sens, une commission mixte (ministère et syndicats) a été chargée d'étudier les modalités qui seront applicables au régime indemnitaire des enseignants. Les primes et indemnités envisageables auront un effet rétroactif et seront calculées à partir du 1er janvier 2008. Aussi, dans un souci d'apaisement de la situation, il a été décidé d'annuler la ponction sur salaires pour les journées de travail non assurées par les grévistes. Les cours ratés seront rattrapés suivant un planning qui sera élaboré par les établissements scolaires. Le même responsable, place la balle dans le camp des enseignants grévistes, qui, selon lui, n'ont aucun prétexte pour se dérober à leurs responsabilités. Par ailleurs, il a mis à l'index la mauvaise foi de certains responsables syndicaux, qui n'ont pas diffusé en temps opportun à leurs adhérents, les résultats des pourparlers entre le ministre de l'Education et les différents responsables syndicaux, en particulier le contenu du communiqué daté du 15 novembre dernier. A souligner, en définitive, que les grands perdants dans cette bataille qui dure depuis plusieurs semaines entre instances concernées et enseignants sont, bien entendu, les jeunes lycéens et collégiens.