Les responsables de la PME-PMI et l'industrie de l'artisanat, de la Cnac, de l'Ansej et de l'Angem se sont, dernièrement, penchés sur la problématique épineuse de l'emploi et de la création de la microentreprise. Dans un souci évident d'éclairage, d'aide, d'accompagnement, de sensibilisation et d'incitation des jeunes à saisir les multiples opportunités offertes par lesdits dispositifs, les directeurs de ces quatre organismes ont, chacun en ce qui concerne son secteur, survolé dans le menu détail toutes les questions liées au rôle, aux missions, bilans périodiques et programmes respectifs de leurs départements. « Le secteur de la PME-PMI et de l'artisanat veille, dans le cadre de l'économie nationale, à la création, la protection, l'accompagnement et la pérennité des entreprises, dont le nombre dépasse les 5 000 (de différents statuts juridiques), créées à fin 2009, et quelque 24 147 postes d'emploi », a souligné Yazid Gouah, ajoutant que « (son) secteur, tout comme les trois dispositifs de microcrédit sont complémentaires ». La première responsable de la Cnac, Saloua Lezzar, abondera dans le même sens en disant : « En plus de la prise en charge des ayants droit, victimes du terrorisme et travailleurs licenciés pour raisons économiques, soit près de 5 000 dans la wilaya de Mila, nous avons créé, entre 2004 et 2009, 180 entreprises agissant dans divers créneaux des activités économiques et 542 emplois. » Les exposés des directeurs de l'Ansej et de l'Angem, Khaled Benmhidi et Hakim Hamdi, font également ressortir le financement, de 1998 à 2009, de 1 334 dossiers sur les 6 394 introduits pour un montant de 310 millions de dinars, pour le premier secteur, et 3 180 projets financés dans la formule PNR (Prêt non rémunéré) pour l'achat de matières premières, pour le second. Il convient de noter que l'Angem, qui assume un rôle social de lutte contre la pauvreté et la précarité, gère tout autant des projets au titre des crédits mixtes et triangulaires. Quand bien même l'équation épineuse du chômage endémique demeure posée dans toute son ampleur à Mila et ailleurs, il y a lieu de souligner, à la lumière des programmes en cours et à venir, des statistiques et des bilans prometteurs éventés, que la dynamique de l'emploi et de la création d'entreprise évolue sur une courbe ascendante à Mila et contribue, un tant soit peu, à limiter l'ampleur du chômage endémique.