C'est le cas notamment des trois unités de soins existantes dans des villages mais dépourvues d'équipements appropriés pour leur bon fonctionnement. A la polyclinique du chef-lieu de daïra, le constat est amer. Cet établissement fonctionne avec un déficit en encadrement médical et paramédical. Les soins prodigués aux malades sont assurés uniquement par trois médecins pour une population dépassant les 35.000 habitants. Ces insuffisances, maintes fois signalées par les citoyens, n'ont pu connaître d'amélioration. Les patients sont ainsi pris en charge par une équipe médicale, selon les moyens de bord. Pour toute nécessité de radio ou d'analyses médicales, le malade est dirigé vers d'autres structures privées de la santé. Pourtant, au sein de cet EPSP, le matériel de radiologie et un laboratoire d'analyses existent, si ce n'est le défaut de spécialistes. Pour les accouchements, les parturientes sont orientées vers d'autres établissements hospitaliers publics ou privés. La polyclinique ne dispose pas d'ambulance et ne prend pas en charge les analyses médicales et la radiologie. Il arrive souvent que des cas d'urgence soient évacués à bord de véhicules de particuliers. Pour éviter la perte des vaccins suite aux fréquentes coupures de courant électrique, les responsables de l'EPSP transfèrent chaque jour ces médicaments sensibles vers la polyclinique de Souk El Tenine.